DISCOVERY
DISCOVERY est un programme de recherche du PAMAL. Discovery mène une réflexion sur l’exposition des œuvres d'art médiatique et numérique.
Sommaire
Axe de recherche
Il s’agit d’examiner comment une exposition peut rendre compte de la vie et de la mort des œuvres.
Trois questions en dessinent les contours :
- Jusqu'où faut-il montrer des œuvres intégralement fonctionnelles ?
- Comment montrer des œuvres mortes ou en train de mourir ?
- Comment intégrer le bug dans l'exposition ?
Depuis 2014, le PAMAL a conçu ou participé à trois expositions.
Équipe
Coordination : Emmanuel Guez
Chercheurs : Lionel Broye, Christophe Bruno, Prune Galeazzi, Marie Lechner
Étudiants :
(2014-2015) : Lola Dubus, Constance Duprez, Jean-Baptiste Palay, Sonja Petric
(2015-2016) : Lola Dubus, Tatiana Gries, Emylou Mahon, Camille Malavaux, Léonard Maurin, Jean-Baptiste Palay, Sonja Petric, Fiona Valla, Matthieu Vlaminck
Les expositions du PAMAL
Une archéologie des média
Lieu : Seconde Nature, Aix-en-Provence
Date : 19 mai > 27 juin 2015
Frankenstein Média
Lieu : Médiathèque Ceccano, Avignon
Date : 11 > 17 décembre 2015
Commissaires d'exposition : Antonin Fourneau, Emmanuel Guez, Pierre-Erick Lefebvre, Guillaume Stagnaro
Production : Freesson
Artistes : Catherine Brand et Michaël Martin, Felipe Delgado Lopez et Marion Tamé, Florent Deloison, Paul Destieu, Quentin Destieu, f.a.t. lab & sylab, Antonin Fourneau, Benjamin Gaulon, Eduardo Kac et PAMAL, Albertine Meunier et PAMAL, Olivier Perriquet, Project Singe, RYBN, Scrumology Prod, sys42 (Jankenpopp & Zombectro)
Intention : Alors que les deux dernières décennies ont été marquées par un discours dominant en faveur du high-tech et de l’innovation, notamment dans les industries numériques, les principales scènes internationales des arts et cultures numériques interrogent les effets de ce discours et des stratégies des industries numériques sur l’art, la politique, l’économie, l’écologie, etc. Tels des archéologues des média, des artistes explorent les machines de ces 20 à 30 dernières années, produites par les industries numériques, en descendant dans les couches les plus profondes de leurs matérialités (le hardware, l’architecture réseau) plutôt que les interfaces visuelles et sonores. Un moyen de voir si, au passage, nous n’aurions pas oublié quelque chose, un moyen d’imaginer les voies qui auraient été possibles, de prendre la mesure des effets de la consommation industrielle, de comprendre les stratégies de l’industrie du software, d’analyser les points de clôtures qui interdisent aux utilisateurs l’accès aux instructions matérielles et aux logiciels, qui alimentent en données personnelles les industries et les États. (Édito, brochure, signature collective)
Vision
Lieu : Palais de Tokyo, Paris
Date : 13 > 18 avril 2016