PAMAL

De PAMAL
Révision de 15 novembre 2018 à 10:06 par Emmanuel (discussion | contributions) (Conseil scientifique (2017-2020))

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Le PAMAL (Preservation & Art – Media Archaeology Lab) a été fondé à l’École Supérieure d’Art d’Avignon (ESAA) en 2013 par Lionel Broye et Emmanuel Guez.

Historique

De 2013 à 2014, le PAMAL est l'un des programmes de recherche de l'ESAA. Il devient une unité de recherche en préfiguration en décembre 2014, par un vote à l'unanimité au Conseil d'Administration de l'ESAA. En juin 2016 le PAMAL est qualifié comme unité de recherche et subventionné par le Ministère de la Culture et de la Communication .

Avant le PAMAL à l'ESAA

LMV (2008-2010)
DAHLIA (2011-2013)

Format et démarche

Le PAMAL réunit des artistes, conservateurs-restaurateurs, ingénieurs, techniciens et théoriciens des média. Son terrain est la production artistique, l'exposition et la préservation des œuvres d'art et de littérature numérique.

Le PAMAL est un laboratoire d'archéologie des média.

Le PAMAL est l'un des quatre laboratoires d'archéologie des média existant dans le monde avec le MAL (U. Boulder, Colorado, USA), le FUNDUS (U. Humboldt, Berlin) et l'AMT (U. de Southampton). Il est l'une des trois formations en conservation-restauration des arts numériques existant en Europe avec les beaux-arts de Stuttgart et Berne.

À ce titre, il collabore avec plusieurs institutions (Centre Georges Pompidou, Cinémathèque Française, LABEX Arts-H2H, le ZkM…) et bénéficie d'un réseau actif dans le monde des arts média-techniques et numériques.

S'agissant de la conservation-restauration des arts médiatiques et numériques, sa démarche consiste à rechercher dans quelle mesure il est possible et pertinent de préserver les oeuvres d'art numérique avec les matériels et logiciels d'origine.

En outre, le PAMAL cherche à mesurer la pertinence de l'idée de préservation des œuvres médiatiques et numériques et saisir les conditions de possibilité de leur préservation. Pour cela, il explore artistiquement la conservation-restauration des arts médiatiques tandis qu'inversement, il examine la production artistique du point de vue de ses conditions de préservabilité. Il produit alors aussi bien des dispositifs artistiques, des outils informatiques que des processus de conservation-restauration. Se mettant à l'écoute du bruit des machines, il met entre parenthèse tout recours à la narration et s'interroge sur l'idée même de création. Son questionnement théorique porte essentiellement sur l'archive et la logique interne des média techniques.

Le champ théorique de l'archéologie des média

L'archéologie des média est une science récente, qui apparaît au milieu des années 1990.
Si sa définition fait l'objet de discussions, elle regroupe des chercheurs venant de différentes disciplines telles que :

  • L'histoire de l'art : Erkki Huhtamo (UCLA)
  • L'esthétique : Jussi Parikka (Art School of Winchester)
  • La théorie des média : Wolfgang Ernst (U. Humboldt, Berlin) ; Wendy Hui Kyong Chun (Brown university) ; Siegfried Zielinski (TU, Karlsruhe)

Il existe à ce jour quatre Media Archaeology Labs dans le monde (Université du Colorado, Université Humboldt à Berlin, Université de Southampton et le PAMAL).

Partant de la théorie des média de Marshall McLuhan et de Friedrich Kittler, ainsi que de l'archéologie du savoir de Michel Foucault, l'archéologie des média interroge les temporalités et les matérialités des média. Ce champ de recherche est émergent en France. Il traverse plusieurs disciplines :

  • L'histoire de l'art comme en témoigne le séminaire Archéologie des médias (INHA, 2015, dirigé par Larisa Dryansky, Antonio Somaini et Riccardo Venturi)
  • Les études littéraires (Yves Citton, université de Grenoble, puis Paris 8)
  • Les arts : le programme de recherche Media Médiums (ENSAPC, Paris 8, dirigé par Jeff Guess et Gwenola Wagon), le festival ReFrag (dirigé par Benjamin Gaulon, Parsons School, depuis 2015) et le PAMAL

Nous définissons l'archéologie des média comme la science de la vie et de la mort (ou l'émergence et l'obsolescence) des média techniques. Des média, nous partons de la définition donnée par Friedrich Kittler : des machines d'enregistrement, de stockage et de traitement de données. Cette définition ne nous dispense pas de nous demander s'il est pertinent de comparer le mode d'existence des machines avec celui du vivant ou d'en penser la subjectivité. Le champ d'étude du PAMAL couvre plus particulièrement les média techniques numériques : les ordinateurs et les réseaux.

(NB : l’orthographie de média/media/médias fait débat).

Équipe de recherche (MàJ 15 janvier 2018)

  • Coordination : Emmanuel Guez & Lionel Broye
  • Chercheurs (ESAA + DSRA) : Stéphane Bizet, Armandine Chasles, Marie Molins, Morgane Stricot, RYBN.
  • Chercheurs associés : Quentin Destieu (Festival Gamerz, AMU), Olivier Perriquet (Ecole Média Art, Chalon-sur-Saône), Gilles Rouffineau (ESAD-Grenoble-Valence).
  • Enseignants ESAA associés : Véronique Mori, Hervé Giocanti.
  • Anciens chercheurs : Christophe Bruno, Prune Galeazzi, Marie Lechner.

L'équipe de recherche se reconfigure en fonction des programmes de recherche et projets. Elle encadre des étudiants de la Licence 2 au Master 2 (Liste des étudiants du PAMAL).

Conseil scientifique

Le conseil scientifique du PAMAL est composé de personnalités reconnues dans le monde des arts, littératures et cultures numériques.

Conseil Scientifique (2013-2016)

Manuela de Barros (Université de Paris 8), Clarisse Bardiot (Université de Valenciennes), Franck Bauchard (Université de Buffalo, USA), Annick Bureaud (OLATS/Leonardo, Théoricienne), Cécile Dazord (C2RMF, Paris), Nicolas Frespech (ENSBA Lyon), Benjamin Gaulon (Parsons school, Paris), Jeff Guess (ENSAP Cergy-Pontoise), Serge Hoffman (Ecole de la Cambre, Bruxelles), Anne Laforet (HEAR, Strasbourg), Andres Lozano (artiste), Martine Neddam (artiste, Académie Rietveld, Amsterdam), Gilles Rouffineau (ESAD Grenoble-Valence), Gwenola Wagon (Université de Paris 8).

Conseil scientifique (2017-2020)

Annie Abrahams (artiste), Yves Bernard (iMal, Bruxelles), Grégory Chatonsky (artiste et philosophe), Yves Citton (Université de Paris 8), Nicolas Frespech (ENSBA Lyon), Benjamin Gaulon (NØ SCHOOL, Paris), Anne Laforet (HEAR, Strasbourg), Marie Lechner (Gaîté Lyrique), Pierre-Erick Lefebvre (artiste), Damien Malinas (Université d’Avignon), Valérie Perrin (Espace Gantner), Gilles Rouffineau (ESAD Grenoble-Valence), Valérie Schafer (Université du Luxembourg), Alexandra Saemmer (Université de Paris 8).

Pour consulter les programmes de recherche