STUDIO : Différence entre versions
Ligne 5 : | Ligne 5 : | ||
=== L'art média-archéologique (ou médiarchéologiste, ou archéomédiatique, ou médiarchéologique) === | === L'art média-archéologique (ou médiarchéologiste, ou archéomédiatique, ou médiarchéologique) === | ||
− | + | Le studio cherche à produire un art, non sur ou avec les machines, mais par les machines. Il cherche à saisir les effets artistiques, écologiques, économiques, financiers, scientifiques de l’environnement numérique. Il le fait non seulement en explorant les couches les plus profondes de leurs matérialités, mais aussi en examinant leur processus d'immortalisation, en décryptant et déchiffrant leurs modes propres de communication, en les recyclant, en infiltrant les bots informatiques, en déconstruisant et en malmenant le discours dominant et les méthodes de l’innovation (tel le scrum), ainsi que les stratégies des industries numériques. | |
− | + | Il interroge les temporalités enchevêtrées du Web, la frontière entre hardware et software, entre analogique et numérique, et tente d'écrire une archéologie du bug. Il part à la rencontre d'une subjectivité – ou tout au moins d'une agentivité – computationnelle et il contribue à penser un matérialisme numérique. Parmi les artistes proches du studio, citons par exemple Art h-Index, Quentin Destieu, Benjamin Gaulon, Jeff Guess, Nicolas Maigret, Olivier Perriquet, Projet Singe, RYBN, Gwenola Wagon… | |
− | Parmi les artistes | + | |
=== La scrumologie === | === La scrumologie === | ||
Ligne 15 : | Ligne 14 : | ||
S’inspirant de ces nouvelles utopies entrepreneuriales, tout en les malmenant, le STUDIO interroge les fondements de l’archéologie des média en poussant à l'absurde le contexte de son émergence dans le champ du savoir et de l’action. Il s’agit d’envisager comment, de la plasticité extrême de l’économie de réseau, peuvent surgir de nouveaux modes de production artistiques et de nouveaux enjeux esthétiques. | S’inspirant de ces nouvelles utopies entrepreneuriales, tout en les malmenant, le STUDIO interroge les fondements de l’archéologie des média en poussant à l'absurde le contexte de son émergence dans le champ du savoir et de l’action. Il s’agit d’envisager comment, de la plasticité extrême de l’économie de réseau, peuvent surgir de nouveaux modes de production artistiques et de nouveaux enjeux esthétiques. | ||
− | Le STUDIO travaille | + | Le STUDIO travaille à une archéologie du futur. |
== Équipe == | == Équipe == | ||
Coordination : Emmanuel Guez (art média-archéologique), Christophe Bruno (scrumologie) | Coordination : Emmanuel Guez (art média-archéologique), Christophe Bruno (scrumologie) | ||
+ | Chercheurs : Lionel Broye et autres artistes associés | ||
− | + | == Réalisations du STUDIO == | |
− | + | * [[Manifeste Médiarchéologiste]] (2016) | |
− | == Réalisations == | + | * [[Archéologie Media Écologies Attention // Actes 2]](2016) |
− | * Manifeste | + | * [[Sprint #2]] (2015) |
− | * Sprint #2 (2015) | + | * [[Sprint #1]] (2015) |
− | * Sprint #1 (2015) | + |
Version du 7 octobre 2016 à 16:20
Le STUDIO est un dispositif de création média-archéologiste et scrumologiste.
Sommaire
Axes de recherche
L'art média-archéologique (ou médiarchéologiste, ou archéomédiatique, ou médiarchéologique)
Le studio cherche à produire un art, non sur ou avec les machines, mais par les machines. Il cherche à saisir les effets artistiques, écologiques, économiques, financiers, scientifiques de l’environnement numérique. Il le fait non seulement en explorant les couches les plus profondes de leurs matérialités, mais aussi en examinant leur processus d'immortalisation, en décryptant et déchiffrant leurs modes propres de communication, en les recyclant, en infiltrant les bots informatiques, en déconstruisant et en malmenant le discours dominant et les méthodes de l’innovation (tel le scrum), ainsi que les stratégies des industries numériques. Il interroge les temporalités enchevêtrées du Web, la frontière entre hardware et software, entre analogique et numérique, et tente d'écrire une archéologie du bug. Il part à la rencontre d'une subjectivité – ou tout au moins d'une agentivité – computationnelle et il contribue à penser un matérialisme numérique. Parmi les artistes proches du studio, citons par exemple Art h-Index, Quentin Destieu, Benjamin Gaulon, Jeff Guess, Nicolas Maigret, Olivier Perriquet, Projet Singe, RYBN, Gwenola Wagon…
La scrumologie
Scrum (la « mêlée » en anglais) est une méthode agile née au début des années 2000 et héritée des stratégies de développement des milieux hackers. Schéma d’organisation plus pragmatique que ceux des méthodes de production traditionnelles, fordistes ou post-fordistes, il permet de diminuer de manière radicale les coûts de production, tout en impliquant au maximum le consommateur final dont la satisfaction est optimisée. C’est un « cadre de travail permettant de répondre à des problèmes complexes et changeants, tout en livrant de manière productive et créative des produits de la plus grande valeur possible ».
S’inspirant de ces nouvelles utopies entrepreneuriales, tout en les malmenant, le STUDIO interroge les fondements de l’archéologie des média en poussant à l'absurde le contexte de son émergence dans le champ du savoir et de l’action. Il s’agit d’envisager comment, de la plasticité extrême de l’économie de réseau, peuvent surgir de nouveaux modes de production artistiques et de nouveaux enjeux esthétiques.
Le STUDIO travaille à une archéologie du futur.
Équipe
Coordination : Emmanuel Guez (art média-archéologique), Christophe Bruno (scrumologie) Chercheurs : Lionel Broye et autres artistes associés
Réalisations du STUDIO
- Manifeste Médiarchéologiste (2016)
- Archéologie Media Écologies Attention // Actes 2(2016)
- Sprint #2 (2015)
- Sprint #1 (2015)